Une commotion cérébrale est un type de traumatisme crânien provoqué par des forces biomécaniques. Elle peut entraîner certains signes avant-coureurs ou symptômes neurologiques qui disparaissent généralement en l’espace de 1 à 4 semaines.
Bien qu’une consultation médicale soit nécessaire afin de poser un diagnostic de commotion cérébrale, tous les acteurs du milieu sportif (athlètes, parents, entraîneurs, représentants, enseignants, entraîneurs et professionnels de la santé) doivent être en mesure de reconnaître les signes avant-coureurs d’un traumatisme crânien ou d’une commotion cérébrale et d’assurer un suivi auprès d’un athlète en présentant les symptômes. Ceci est particulièrement important dans la mesure où plusieurs installations sportives ou récréatives ne disposent pas de personnel médical sur place.
On peut soupçonner une commotion cérébrale chez tout athlète ayant reçu un coup à la tête, au visage, au coup ou au reste du corps, et présentant AU MOINS UN signe avant-coureur ou AU MOINS UN symptôme de commotion cérébrale tels qu’expliqués dans le Guide de dépistage des commotions cérébrales 5 (CRT-5). On peut également soupçonner une commotion cérébrale si un athlète rapporte la présence d’AU MOINS UN symptôme à un de ses pairs, ses parents, son enseignant ou son entraîneur, ou lorsque toute personne remarque les signes avant-coureurs d’une commotion cérébrale chez un athlète.
Dans certains cas, un athlète peut présenter les signes avant-coureurs ou les symptômes d’un traumatisme crânien plus sévère ou d’une lésion à la colonne vertébrale, incluant des convulsions, des maux de tête d’intensité croissante, des vomissements ou des douleurs au cou. Si l’athlète présente UN OU PLUSIEURS des « signaux d’alerte » décrits par le CRT-5, on peut soupçonner un traumatisme crânien sévère ou une lésion de la colonne vertébrale, auquel cas un examen médical d’urgence doit être pratiqué.
Une commotion cérébrale peut avoir des conséquences sur les capacités d’apprentissage. Il est possible qu’un enfant doive s’absenter de l’école durant quelques jours suite à une commotion cérébrale, mais son médecin devrait être en mesure de l’assister afin de favoriser son retour en classe. Lors du retour en classe, certains élèves pourraient ressentir le besoin de reprendre leurs activités de manière graduelle. Certaines mesures peuvent être mises en place afin d’adapter leur horaire et leur environnement afin d’éviter l’aggravation de leurs symptômes. Si une activité entraîne une aggravation des symptômes, l’élève doit mettre fin à sa participation et se reposer jusqu’à ce qu’il se sente mieux.
Afin d’assurer un retour en classe harmonieux, il est important d’assurer une bonne communication entre le professionnel de la santé, les parents, les prestataires de soins et le personnel de l’école. Ainsi, chacun sera en mesure de suivre le plan d’action établi pour encadrer le retour en classe de l’élève.
Une reprise graduelle, en étapes, des activités physiques peut être envisagée après une période de repos complet de 24 à 48 heures, durant laquelle l’élève ne s’adonne à aucune activité cognitive ou physique. La priorité est d’assurer le retour en classe de l’élève avant de se préoccuper de la reprise des activités sportives.
Pour plus d’information, consultez les ressources proposées par School First en ce qui concerne les protocoles en cas de commotion cérébrale.
La Formation sur la sensibilisation aux commotions cérébrales (CATT) est une série de modules éducatifs en ligne et de ressources abordant la reconnaissance, le diagnostic, le traitement et la gestion des commotions cérébrales. Une bonne gestion des commotions cérébrales peut réduire le risque de lésions cérébrales et potentiellement atténuer les problèmes de santé à long terme.
Développée par Dre Shelina Babul, directrice associée / spécialiste des blessures sportives à l'Unité de recherche et de prévention des blessures de la C.-B., Hôpital pour enfants de la C.-B., Vancouver, Colombie-Britannique, Canada, la CATT est basée sur les principes établis de l'Énoncé de consensus sur la commotion cérébrale dans le sport. L'Énoncé de consensus sur la commotion cérébrale dans le sport du Groupe de la commotion cérébrale dans le sport de 2017 (CISG) s'appuie sur les principes énoncés dans les déclarations précédentes sur la commotion cérébrale et vise à développer une meilleure compréhension de la commotion cérébrale liée au sport, de leur prévention et de leur gestion.
Il y a huit modules éducatifs en ligne de la CATT. Tous les modules éducatifs en ligne sont disponibles en anglais et en français et sont gratuits.
Le dépistage et la gestion des commotions cérébrale sont des processus complexes, qui demandent une compréhension accrue des normes établies dans la déclaration de Berlin.
Les Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport identifient 7 points clés pour la prévention, le dépistage, la pose de diagnostic et la gestion de commotions cérébrales dans un contexte sportif :
1 McCrory et al. (2017). Consensus statement on concussion in sport - the 5th international conference on concussion in sport held in Berlin, October 2016. British Journal of Sports Medicine; 51(11), 838-847.
2 Parachute (2017). Canadian Guidelines on Concussion in Sport. Toronto: Parachute.
Si un athlète présente AU MOINS UN des « signaux d’alerte » ou signes avant-coureur suivants après avoir subi un coup à la tête, il doit immédiatement cesser sa participation à l’activité et consulter un médecin ou un professionnel de la santé :
Dernière mise à jour: 9 avril, 2024.