Les tiques sont les plus vieux et les plus résilients membres de la famille des arthropodes. Elles ont traversé des millions d’années en n’évoluant que très peu1.
On retrouve en Alberta plusieurs espèces de tiques. La plupart des espèces présentes sur le territoire albertain ne sont pas porteuses de la bactérie Borrelia burgdorferi, à l’origine de la maladie de Lyme. Toutefois, certaines espèces de tiques capables de propager la bactérie sont présentes au Canada et leur territoire ne cesse de s’agrandir.
Bien que le sang soit la seule source alimentaire des tiques et qu’elles en dépendent pour se développer, elles continuent non seulement de survivre, mais de prospérer2.
Le territoire et la densité de population de certaines espèces augmentent de manière régulière en raison de leur étonnante capacité à s’adapter et à se disperser.
En plus des conséquences d’une infestation sur les hôtes vertébrés, les tiques sont responsables de la propagation d’un plus grand nombre de pathogènes (champignons, virus, bactéries) que n’importe quel autre groupe d’arthropodes.
Il est important de prendre des mesures pour empêcher les tiques d’entrer en contact avec la peau :
Dès que vous revenez au campement ou à la maison, inspectez vos vêtements et votre corps ou demandez à un membre de votre famille de le faire. Utilisez un peigne fin pour examiner les cheveux et le cuir chevelu, et portez une attention particulière aux replis de la peau. Prenez une douche et lavez vos vêtements à haute température afin de tuer les tiques qui pourraient se trouver sur vous.
Une tique accrochée à la peau doit être retirée le plus rapidement possible. Si elle demeure accrochée durant plus de 24 heures, le risque de transmission de la bactérie Borrelia burgdorferi augmente3.
Contacter un médecin en cas de fièvre, d’enflure des glandes lymphatiques ou de malaise. Ces symptômes peuvent être intermittents.
1 Dennis D.T. & Piesman J.F. (1991). – Tick-borne diseases of humans (J.L. Goodman, D.T. Dennis & D.E. Sonenshine, eds). ASM Press, Washington, DC, 3–11.
2 de la Fuente, J., Kocan, KM., & Contreras M. Prevention and control strategies for ticks and pathogen transmission. Rev. Sci. Tech. Off. Int. Epiz., 2015, 34 (1), 249-264.
3 Norwegian Institute of Public Health [web: https://www.fhi.no/en/el/insects-and-pests/ticks-and-tick-borne-diseases/preventing-ticks/] Consulté en mars 2020
Dernière mise à jour: 2 juin, 2020.