Le triple saut met à l’épreuve la force de propulsion et la puissance de l’athlète. Il s’agit d’une compétition basée sur la distance pouvant être comparée au triple saut moderne. Lors des Jeux d’hiver de l’Arctique, seuls les sauts à deux pieds sont permis. L’athlète prend son élan jusqu’à la ligne de saut, puis saute à deux pieds pour exécuter trois sauts consécutifs. La distance entre les deux pieds ne doit pas dépasser la largeur des épaules. La manœuvre se termine par un atterrissage sur les deux pieds. L’athlète doit maintenir son équilibre à l’atterrissage. Le triple saut est un jeu traditionnel des peuples de la région de Magadan. Il a fait sa première apparition aux Jeux d’hiver de l’Arctique à Yellowknife en 1998.
Un gymnase ou une piste extérieure sont les endroits les plus appropriés pour le déroulement du triple saut. L’aire d’activité doit être plate et lisse, et avoir une longueur d’au moins 20 mètres (afin de permettre l’aménagement d’une zone d’élan d’au moins 8 mètres tout en laissant une zone d’environ 10 mètres pour le triple saut).
Les athlètes de toutes les catégories participent à la compétition de triple saut.
Le triple saut convient bien aux débutants, puisqu’il s’agit d’un des jeux Inuits les plus faciles. Une bonne technique est nécessaire pour se mesurer aux meilleurs concurrents lors des Jeux d’hiver de l’Arctique, mais aucune habileté particulière n’est requise pour participer. Le triple saut peut faire partie d’un programme d’entraînement ayant pour objectif de développer la force de propulsion et la force musculaire.
Les débutants devraient adopter un programme d’entraînement mettant l’accent sur des exercices de renforcement musculaire et d’équilibre avant de participer à une compétition.
Dernière mise à jour: 31 août, 2020.