Le saut groupé peut être comparé au saut en longueur sans élan, mais il est plus difficile à exécuter. D’abord en position debout, l’athlète s’agenouille au sol de manière à ce que ses fesses reposent sur ses talons. Afin de générer un élan, il effectue plusieurs rotations des bras, vers l’avant et vers l’arrière, puis s’élance vers l’avant le plus loin possible. À l’atterrissage, seuls les pieds doivent toucher le sol. L’athlète doit atterrir sur les deux pieds, et démontrer clairement sa maîtrise du mouvement et de l’équilibre.
Ce type de saut est plus difficile à exécuter que le saut en longueur sans élan. Lorsqu’il adopte la position de départ, l’athlète ne peut utiliser les muscles des mollets (les extenseurs de la cheville) et l’articulation des chevilles comme leviers additionnels pour se propulser dans les airs. Et puisque l’athlète doit atterrir sur ses pieds, il doit effectuer une flexion de la hanche afin de ramener ses jambes vers l’avant sans toucher au sol avant l’atterrissage. Le saut étant d’une hauteur limitée, l’athlète doit replier le corps et les hanches afin d’éviter d’entrer en contact avec le sol.
Une variation très éprouvante de ce jeu existait autrefois, dans laquelle l’objectif n’était pas de sauter le plus loin possible, mais de faire le plus grand nombre de répétitions possible (saut, position accroupie, puis retour à la position à genoux).
L’épreuve du saut groupé peut se dérouler sans équipement. Toutefois, pour une organisation optimale, on recommande d’avoir les items suivants à portée de main :
Le jeu ne demande que très peu d’espace et peut se dérouler n’importe où. Une surface plate d’une longueur d’environ 2 mètres (6 à 7 pi.) est suffisante. La surface de l’aire d’activité doit être lisse et nivelée.
Traditionnellement, l’épreuve du saut groupé est ouverte à tous. Lors des Jeux d’hiver de l’Arctique, les concurrents sont divisés en catégories (hommes/femmes et junior/ouvert).
L’atterrissage en position accroupie exerce une pression considérable sur les articulations des genoux et une tension sur les tendons de la rotule. Ces forces peuvent être amenuisées grâce à un entraînement mettant l’accent sur la flexibilité et la force musculaire des quadriceps. Un renforcement des quadriceps entraîne l’augmentation de leur taille, ce qui contribue à réduire la friction au niveau de l’articulation du genou.
Dernière mise à jour: 31 août, 2020.