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Actée rouge (Actaea rubra)

Cette herbacée vivace aux grandes feuilles composées présente des grappes de petites fleurs blanches ressemblant à des pompons. Vers la fin de l’été, les fleurs cèdent leur place à de petites baies rouges. On peut souvent remarquer la présence de veines poilues au dos des feuilles.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, particulièrement les racines et les baies.

Symptômes :
Accélération du rythme cardiaque, étourdissements, douleurs abdominales. (Empoisonnement par choc cardiogène causé par la présence d’huiles toxiques.)

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Actée blanche (Actaea pachypoda)

Cette plante herbacée vivace aux grandes feuilles composées présente des grappes de petites fleurs blanches ressemblant à des pompons. Vers la fin de l’été, les fleurs cèdent leur place à de petites baies blanches. On peut souvent remarquer la présence de veines poilues au dos des feuilles.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, particulièrement les racines et les baies.

Symptômes :
Accélération du rythme cardiaque, étourdissements, douleurs abdominales. (Empoisonnement par choc cardiogène causé par des huiles toxiques.)

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Jusquiame noire (Hyoscyamus niger)

Cette plante annuelle peut être observée dans certaines régions du sud du Canada. Elle contient plusieurs alcaloïdes et est à l’origine de rares cas d’empoisonnement chez les humains, soit accidentels ou volontaires, en raison de ses propriétés médicinales ou hallucinogènes. La jusquiame noire est utilisée à des fins médicinales depuis l’antiquité afin de traiter un large éventail de troubles médicaux ou à titre de traitement préventif. Certains consomment ses graines ou ses fleurs en raison de leurs effets hallucinogènes, entraînant des conséquences néfastes sur la santé. L’ingestion de la plante peut causer des symptômes anticholinergiques doublés d’effets stimulateurs et hallucinogènes.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, incluant le feuillage, les fleurs, les racines et les graines.

Symptômes :
Les symptômes causés par l’ingestion incluent l’agitation, l’excitation, des convulsions, la dilatation des pupilles, les difficultés respiratoires, l’accélération du rythme cardiaque et les ballonnements. (Empoisonnement causé par la présence d’alcaloïdes, dont l’hyoscyamine.)

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Morelle noire (Solanum nigram)

Cette plante herbacée annuelle présente des grappes de petites fleurs blanches et de baies vertes, qui virent au noir ou au jaune lorsqu’elles mûrissent. Elle appartient à la même famille que la tomate. Le feuillage est parfois poilu. Elle figure dans la section « jardin » en raison de sa toxicité pour les humains, plus élevée que celle de la plupart des plantes de la section « champs ». Toxicité élevée. Des enfants ont subi des empoisonnements ayant, dans certains cas, mené à la mort après avoir ingéré des baies non mûres. L’ingestion de baies mûres cause des symptômes moins sévères tels que des douleurs abdominales, des vomissements et la diarrhée.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, incluant le fruit avant maturité; les baies mûres sont comestibles.

Symptômes :
Nausée, vomissements, douleurs abdominales, constipation, diarrhée sanglante, torpeur, salivation, difficultés respiratoires, tremblements, faiblesse, perte de sensation, paralysie, mort. (Empoisonnement causé par la solanine.)

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Fougère d’aigle (Pteridium aquilinum)

Cette fougère touffue peut atteindre jusqu’à 1,5 mètre de haut. Elle présente des rhizomes (racines horizontales) très ramifiés de couleur brun foncé. Ses frondes (feuilles) ont la forme d’éventails et leurs nervures sont souvent poilues. On la retrouve dans les régions boisées et montagneuses.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, fraîches ou séchées. Le rhizome est la partie la plus toxique.

Symptômes :
On la confond parfois avec les crosses de fougère (têtes de violons), comestibles. Les empoisonnements sont rares, puisque l’enzyme résiste mal à la chaleur. Cause une carence en thiamine. (Empoisonnement causé par l’enzyme thiaminase.)

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Cerisier de Virginie (Prunus virginiana)

De nombreuses variétés de cerisiers poussent en Alberta. Toutefois, les variétés toxiques à retenir sont le cerisier de Pennsylvanie (P. pensylvanica), le cerisier de Virginie (P. virginiana) et le cerisier de Virginie « Schubert » au feuillage violacé. Le cerisier de Virginie pousse à l’état sauvage ou en culture. Ce sont de petits arbres (jusqu’à 3 mètres de haut) à l’écorce lisse et luisante de couleur brun foncé. En juin, ils produisent des fleurs blanches. Les noyaux des pêchers et des abricotiers, qui appartiennent à la même famille, sont également toxiques.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, excepté le fruit, si le noyau est retiré.

Symptômes : Douleurs abdominales, nausée, vomissements, coma, sueurs, état léthargique. (Empoisonnement causé par la présence de glucosides cyanogénétiques.)

glucosides cyanogénétiques

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Douce-amère (Solanum dulcamara)

Cette plante grimpante vivace se trouve le long des clôtures, parmi les buissons et à l’orée des zones boisées dans plusieurs régions du sud du Canada. Son feuillage est parfois poilu. Elle figure dans la section « jardin » en raison de sa toxicité pour les humains, plus élevée que celle de la plupart des plantes de la section « champs ». Toxicité élevée. Des enfants ont subi des empoisonnements ayant, dans certains cas, mené à la mort après avoir ingéré des baies non mûres. L’ingestion de baies mûres cause des symptômes moins sévères tels que des douleurs abdominales, des vomissements et la diarrhée.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, incluant le fruit avant maturité; les baies mûres sont comestibles.

Symptômes :
Nausée, vomissements, douleurs abdominales, constipation, diarrhée sanglante, torpeur, salivation, difficultés respiratoires, tremblements, faiblesse, perte de sensation, paralysie, mort. (Empoisonnement causé par la solanine.)

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Plante | Feuille | Fleur violette | Fleur blanche | Graine

 

Séneçon vulgaire (Senecio vulgaris)

Cette plante herbacée peut être observée dans la plupart des régions du Canada, principalement dans les champs et les zones inhabitées. Cette plante contient des alcaloïdes de type pyrrolizidine, auxquels une exposition répétée peut causer des dommages irréversibles au foie. Dans certaines parties du monde, on utilise cette plante dans la composition de thés et de remèdes à base de plantes. L’ingestion de certaines variétés de séneçon (Senecio) a déjà causé la mort. La consommation de tout aliment, thé ou remède contenant le genre Senecio est déconseillée pour les humains.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, incluant les fleurs et le feuillage.

Symptômes :
On retrouve la concentration la plus élevée d’ alcaloïdes de type pyrrolizidine dans les fleurs, et la plus basse, dans les racines. La concentration de toxines augmente graduellement dans le feuillage, atteignant son paroxysme juste avant l’éclosion de la fleur. Bien que le séneçon vulgaire soit utilisé dans la composition de remèdes à base de plantes et de thés à travers le monde, l’ingestion de tout aliment, thé ou remède contenant le genre Senecio est déconseillée pour les humains. Elle provoque un empoisonnement chronique pouvant causer une maladie veino-occlusive chez les enfants et le syndrome de Budd-Chiari (dans la plupart des cas) chez les adultes. (Empoisonnement causé par la présence d’alcaloïdes de type pyrrolizidine.)

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Berce laineuse (Heracleum maximum)

Cette plante herbacée vivace peut atteindre de 1 à 2 mètres de haut et présente de grandes feuilles poilues dont la forme rappelle celle d’un cœur. Ses petites fleurs blanches poussent en grappes aplaties. La tige de la feuille s’élargit à l’endroit où elle rejoint la tige principale. Le fruit a une forme plate et dentée, et arbore des veines foncées (où est emmagasinée l’huile). La plante pousse dans les zones boisées et humides. Note : On la confond souvent avec la berle douce, la très toxique ciguë aquatique ou la berce du Caucase.

Toxicité :
Les feuilles sont toxiques.

Symptômes :
Irritation cutanée allant de l’irritation mineure à l’inflammation sévère s’accompagnant de cloques, tant chez les humains que les animaux. (Dermatite causée par les furocoumarines.)

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Zigadène vénéneux (Zygadenus gramineus)

Le zigadène vénéneux, qui pousse dans les plaines et les collines, a un degré de toxicité plus élevé que le zigadène élégant, que l’on retrouve en montagne, dans les zones boisées et humides. Les feuilles du zigadène vénéneux ont une forme allongée rappelant les herbes hautes. Elles se rencontrent à la base d’une longue tige, à l’extrémité de laquelle on trouve une grappe de fleurs blanches teintées de jaune. Chez les deux variétés de zigadène, on retrouve des glandes à la base des fleurs. Des humains ont subi un empoisonnement après avoir ingéré le bulbe du zigadène vénéneux, qui peut être confondu avec d’autres plantes telles que l’oignon.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, particulièrement le feuillage et les bulbes.

Symptômes :
Douleurs abdominales, nausée, vomissements, tremblements, faiblesse musculaire, difficultés respiratoires, baisse de la température corporelle, coma, mort. Peut causer des empoisonnements chez les animaux et le bétail. (Empoisonnement causé par la présence d’alcaloïdes.)

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Bois piquant (Oplopanax horridum)

On retrouve cet arbuste vivace d’une hauteur de 1 à 3 mètres sur le versant Est des montagnes Rocheuses ainsi qu’aux abords du Lesser Slave Lake. On le distingue grâce à sa tige épaisse dotée d’épines longues, acérées et vénéneuses. La plante présente également un abondant composé de grandes feuilles à 5 ou 7 lobes, faisant entre 10 et 30 cm de large. Le dessous des feuilles est couvert, lui aussi, d’épines acérées. Des fleurs blanches aux reflets verdâtres sont regroupées en grappes assez denses à l’extrémité de la tige. À maturité, les fleurs sont remplacées par des baies rouges non comestibles.

Toxicité :
Les épines situées le long de la tige et sous les feuilles sont toxiques.

Symptômes :
Plaies douloureuses, enflures. (Dermatite)

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Lupin (Lupinus spp.)

Les lupins poussent à l’état sauvage, et tant les annuelles que les vivaces sont cultivées pour être plantées en jardin, où les plants atteignent de 60 cm à 1 mètre de haut. Des fleurs semblables à celles des pois apparaissent en pointes; elles peuvent être bleues, rose, rouges, jaunes ou abricot, ou encore bicolores. Chaque feuille est composée de plusieurs folioles dont la disposition rappelle les doigts d’une main. Certaines variétés de lupins sont toxiques.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, particulièrement les graines.

Symptômes :
L’ingestion d’une grande quantité de lupins sur une courte période est généralement nécessaire pour remarquer l’apparition de symptômes, qui peuvent inclure des difficultés respiratoires, des spasmes musculaires, des convulsions, une perte de conscience et même la mort. (Empoisonnement causé par la présence d’alcaloïdes.)

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Populage des marais (Caltha palustris)

Cette plante à la tige épaisse et creuse mesure de 20 à 60 cm. Près de l’extrémité, la tige se divise en branches. Ses feuilles rondes ou en forme de haricot sont d’un vert profond, et leurs tiges deviennent plus courtes au sommet de la plante. En mai, on remarque l’apparition de fleurs d’un jaune doré très vif.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques. Les jeunes plants ne sont pas toxiques.

Symptômes :
Irritation et inflammation de l’estomac et des intestins, salivation, diarrhée, douleurs abdominales, convulsions. (Empoisonnement causé par la présence de proto-anémonine.)

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Zigadène élégant (Anticlea elegans)

Le zigadène élégant pousse dans les zones boisées et humides. Il a un degré de toxicité moins élevé que le zigadène vénéneux, que l’on retrouve dans les plaines et les collines. Les feuilles du zigadène élégant ont une forme allongée rappelant les herbes hautes. Elles se rencontrent à la base d’une longue tige, à l’extrémité de laquelle on trouve une grappe de fleurs blanches teintées de jaune. Chez les deux variétés de zigadène, on retrouve des glandes à la base des fleurs.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, particulièrement le feuillage et les bulbes.

Symptômes :
Douleurs abdominales, nausée, vomissements, tremblements, faiblesse musculaire, difficultés respiratoires, baisse de la température corporelle, coma, mort. Peut causer des empoisonnements chez les animaux et le bétail. (Empoisonnement causé par la présence d’alcaloïdes.)

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Kalmia à feuilles d’andromède (Kalmia polifolia var. microphylla)

Ce petit arbuste indigène mesure entre 5 et 20 cm de haut. La tige principale est dotée de quelques branches nues surmontées d’un « bourgeon ». Ses feuilles persistantes, d’une longueur de 0,5 à 1 cm, sont blanches sur l’envers. La plante présente des fleurs roses flamboyantes. On la retrouve dans les régions marécageuses des Rocheuses et du nord de l’Alberta.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques.

Symptômes :
Salivation, larmoiement, écoulement nasal, baisse d’énergie, ralentissement du rythme cardiaque, vomissements, baisse de la tension artérielle, perte de coordination, convulsions, paralysie des bras et des jambes, coma, mort. (Empoisonnement causé par la présence d’andromédotoxine.)

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Ciguë aquatique (Cicuta virosa)

Cette plante de grande taille pousse dans les zones marécageuses. On peut également la retrouver le long de fossés où le sol est humide. On la reconnaît à ses racines épaisses et groupées ainsi qu’au liquide jaune et huileux qui en suinte lorsqu’on les entaille. Sa tige lisse et creuse est dotée de feuilles à plusieurs lobes et aux folioles dentelées. Ses fleurs sont blanches ou verdâtres et poussent en grappes. Son fruit à la forme aplatie est doté de nervures et de veines. C’est une plante au niveau de toxicité très élevé, qu’on peut facilement confondre avec certaines plantes comestibles en raison de l’odeur agréable de ses racines, qui rappelle celle du panais. Au Canada, on rapporte un nombre moins élevé de cas d’empoisonnement pour la ciguë aquatique en raison de son niveau de toxicité moins élevé qu’ailleurs et de sa distribution essentiellement limitée aux régions boréales.

Toxicité :
Les feuilles et les racines sont toxiques.

Symptômes :
Douleurs à l’estomac, nausée, vomissements, diarrhée, température corporelle élevée, dilatation des pupilles, difficultés respiratoires, bouche écumeuse, pouls faible et rapide, tremblements, délire, convulsions violentes, mort. Plusieurs morts humaines ont été enregistrées. (Empoisonnement causé par la présence de cicutoxine.)

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Cerisier de Pennsylvanie (Prunus pensylvanica)

De nombreuses variétés de cerisiers poussent en Alberta. Toutefois, il convient de porter une attention particulière au cerisier de Pennsylvanie (P. pensylvanica), au cerisier de Virginie et au cerisier de Virginie « Schubert ». Le cerisier de Pennsylvanie pousse à l’état sauvage ou en culture. Ce sont de petits arbres (jusqu’à 6 mètres de haut) à l’écorce lisse et luisante de couleur brun foncé. En juin, ils produisent des fleurs blanches. Les noyaux des pêchers et des abricotiers, qui appartiennent à la même famille, sont également toxiques.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques. Le fruit est comestible si le noyau est retiré.

Symptômes :
Douleurs abdominales, nausée, vomissements, coma, transpiration, état léthargique. (Empoisonnement causé par la présence de glucosides cyanogénétiques.)

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Cypripède acaule (Cypripedium acaule)

Cette plante indigène pérenne de la famille des orchidées pousse dans la plupart des régions du Canada. Comme c’est le cas pour d’autres variétés de cypripèdes, un contact avec les petits poils glandaires qui parsèment ses feuilles et sa tige peut causer une dermatite sévère. À l’extrémité de sa longue tige émergeant d’une base feuillue, poussent d’une à trois fleurs jaunes caractéristiques des orchidées.

Toxicité :
Les feuilles et les tiges sont toxiques.

Symptômes :
Dermatite allant d’une irritation cutanée modérée à l’apparition de cloques douloureuses. (Dermatite causée par la présence de cypripédine.)

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Herbe à puce ou sumac grimpant (Rhus radicans)

Le sumac grimpant, communément appelé herbe à puce, est un arbuste de petite taille (10 à 40 cm) à l’étalement facile, qui pousse dans la plupart des ravins, dans les forêts ombragées et sur les battures des cours d’eau. Elle est peu répandue en Alberta. On la reconnaît facilement grâce à ses feuilles lobées de 3 à 15 cm, dotées de trois folioles de forme allongée. Elle produit des grappes denses de petites fleurs d’un jaune verdâtre, qui tombent à la fin de l’été pour laisser place à des baies blanches et rigides. À l’automne, le feuillage du sumac grimpant vire au rouge vif.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques.

Symptômes :
Irritation cutanée provoquant une sensation de brulûre et de démangeaison, jusqu’à l’apparition de cloques. Dans les cas les plus sévères, l’infection se répand sur tout le corps, occasionnant de l’enflure et de la fièvre. Peut occasionnellement provoquer la mort. (Dermatite et empoisonnement causés par la présence d’urushiol.

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Chimaphile à ombelles (Chimaphila umbellata var. occidentalis)

Cet arbuste de taille moyenne est doté de tiges à plusieurs branches légèrement ligneuses. Ses feuilles persistantes, épaisses et luisantes, font entre 2 et 7 cm de long et leurs bords sont légèrement dentelés. On observe généralement entre 3 et 8 feuilles sur une même plante. Ses fleurs parfumées, de couleur blanche ou violette, poussent en grappes. On retrouve la Chimaphile à ombelles dans le sud de l’Alberta, dans les zones boisées et sèches.

Toxicité :
Les feuilles et les tiges sont toxiques.

Symptômes :
Dermatite allant de l’irritation cutanée mineure à une inflammation douloureuse s’accompagnant de cloques.

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Hélénie automnale (Helenium autumnale)

L’hélénie automnale peut pousser en culture (peu populaire) et à l’état sauvage. Il s’agit d’une grande plante robuste (0,6 à 1,2 mètre de haut) à la floraison tardive, appartenant à la famille des marguerites. La tige se divise généralement en branches près du sommet. À l’état sauvage, la plante produit des fleurs jaunes; en culture, on retrouve des fleurs jaunes, rouges ou jaunes et marron. Ses feuilles alternes sont lisses et allongées, certaines aussi fines que des brins d’herbe. La plante, qui porte bien son nom, est très irritante pour le nez, les yeux et l’estomac.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques.

Symptômes :
Aucun symptôme rapporté chez les humains; toutefois, on a observé des empoisonnements chez le bétail, avec des symptômes incluant des difficultés respiratoires, des convulsions et de l’écume à la bouche chez les bovins. (Empoisonnement causé par la présence de dugaldine.)

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Grande ortie (Urtica dioica)

Cette plante herbacée pérenne de la famille des urticacées pousse dans la plupart des régions du Canada. À l’état sauvage, on retrouve un large éventail de sous-espèces, en plus d’une sous-espèce introduite dans les provinces maritimes. D’importantes colonies se développent dans les vergers, les terres agricoles, les anciens pâturages, les fossés et les décharges. Les poils drus qui recouvrent la plante se brisent facilement au contact, libérant des sécrétions qui pénètrent dans la peau. Les humains ressentent d’abord une piqûre douloureuse, suivie d’une enflure rougeâtre et d’une démangeaison prolongée doublée d’un engourdissement. La réaction cutanée initiale ne dure que quelques minutes, mais un contact répété peut intensifier la douleur, qui peut durer jusqu’à plusieurs jours.

Toxicité :
Les poils qui recouvrent la plante sont toxiques.

Symptômes :
Les poils drus de l’ortie contiennent les composés suivants : acétylcholine, histamine et 5-hydroxytryptamine. On retrouve l’acétylcholine chez la plupart des mammifères, où elle joue un rôle d’excitateur dans le système nerveux. L’histamine, quant à elle, est responsable de l’enflure. (Dermatite causée par la présence d’acétylcholine, d’histamine et de 5-hydroxytryptamine.)

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Plante | Feuille | Fleur | Fruit | Graine

 

Symphorine blanche (Symphoricarpos albus)

La symphorine blanche est un arbuste indigène qui pousse dans les forêts et sur le versant des collines partout au Canada. Elle sert également d’arbuste décoratif dans certains jardins. Ses baies blanches contiennent un alcaloïde de type isoquinoline appelée chélidonine, ainsi que d’autres types d’alcaloïdes. L’ingestion des baies peut causer des symptômes légers tels que des vomissements, des étourdissements et une légère sédation chez les enfants. Le risque d’empoisonnement sévère semble modéré en raison des vomissements qui suivent généralement l’ingestion. Il est important de prévenir les enfants des dangers liés à l’ingestion de ses baies attrayante.

Toxicité :
Les fruits mûrs sont toxiques.

Symptômes :
Les enfants qui ingèrent ses baies blancs peuvent ressentir certains symptômes tels que des vomissements, des étourdissements et une légère sédation. On a également observé une présence de sang dans l’urine dans certains cas.

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Plante | Feuille | Fleur | Fruit | Graine

Trilles (Trillium spp.)

Toutes les parties de cette petite plante bulbeuse (feuilles, pétales et sépales) poussent en groupes de trois. Ses fleurs, d’une longueur de 3 à 7,5 cm, oscillent entre le blanc et le rose selon l’espèce. Il s’agit d’une plante indigène assez peu commune qui pousse dans les forêts ombragées. On l’utilise aussi parfois en culture comme plante ornementale.

Toxicité :
Les rhizomes (racines) sont toxiques.

Symptômes :
Vomissements violents (empoisonnement).

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Plante | feuille | Trille rouge | Trille blanc | Trille ondulé | Trille ovatum

 

Populage des marais (Calla palustris)

Le populage des marais est une espèce connue, mais qu’on observe généralement à une certaine distance puisqu’elle pousse dans des environnements humides et marécageux. Ses feuilles ovales poussent le long de longues tiges qui se rencontrent à la base de la plante. Ses fleurs consistent en une large bractée (spathe) se déployant derrière un spadice de forme allongée. Ses véritables fleurs sont minuscules et réparties uniformément sur la surface du spadice. Après la pollinisation, la spathe se décompose et le spadice se transforme une grappe charnue de baies d’un rouge orangé.

Toxicité :
Toutes les parties sont toxiques, particulièrement les rhizomes.

Symptômes :
Sensation intense d’irritation et de brûlure à la bouche. Des morts ont été observées chez les animaux. (Dermatite et empoisonnement causés par la présence d’oxalate de calcium.)

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Plante | Feuille | Fleur | Fruit | Graine

 

Panais sauvage (Pastinaca sativa)

Cette plante biannuelle, qu’on trouve à l’état sauvage et en culture, est reconnaissable à sa rosette de feuilles légèrement poilues desquelles émane une odeur âcre lorsqu’on les broie. Chez certaines personnes, la sève peut entraîner une photosensibilité. Le problème peut survenir après avoir été en contact avec les feuilles, les tiges ou après avoir pelé les racines. Ses racines comestibles contiennent suffisamment de furocoumarines pour avoir des effets physiologiques chez certaines personnes. Ces toxines sont mutagènes (même dans l’obscurité) et peuvent entraîner la mélanisation de la peau. On confond souvent la photosensibilité causée par cette plante avec la dermatite provoquée par l’herbe à puce.

Toxicité :
Les feuilles, les tiges et la sève sont toxiques.

Symptômes :
Irritation cutanée et inflammation douloureuse accompagnée de cloques chez les humains. (Dermatite causée par la présence de furocoumarines.)

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Plante | Feuille | Fleur | Fruit | Graine

 

Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus)

Le sabot de Vénus produit d’une à trois fleurs jaunes semblables à des orchidées, poussant à l’extrémité de longues tiges émanant d’une base feuillue. La plante cause une dermatite dont les symptômes ressemblent à celle causée par l’herbe à puce.

Toxicité :
Les feuilles et les tiges sont toxiques.

Symptômes :
Dermatite allant de l’irritation cutanée mineure à une inflammation douloureuse s’accompagnant de cloques. (Dermatite causée par la présence de cypripédine.)

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Plante | Feuille | Fleur | Fruit | Graine

 


Sources :
Canadian Biodiversity Information Facility
iNaturalist Canada Network

En savoir plus

Poison & Drugs Information Service (PADIS)

Alberta et Territoires du Nord-Ouest
1-800-332-1414

www.padis.ca

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